|
Projetée vers le haut par une myriade de tours et de façades aux enceintes murales massives. C’est ainsi qu’apparaissait San Gimignano en 1300, imposante et grandiose, mystérieuse et surréaliste, digne de sa réputation de cité riche et puissante. Nous sommes dans la salle la plus importante du musée SanGimignano1300. Une installation sophistiquée d’illumination et d’effets sonores recherchés.
Fiche technique:
La reproduction de la ville à l’échelle 1 :100 occupe une aire de 27 mètres carré. Elle a été réalisée entièrement en céramique et décorée à froid avec des pigments naturels en utilisant plus d’une tonne d’argile des caves voisines de Montelupo. Après une recherche technique, artistique et historique, après la projection des constructions individuelles et de leur positionement, l’organisation s’est pourvue de différentes phases exécutives qui ont duré plus de deux ans. La réalisation fut exécutée exclusivement à la main en appliquant des techniques traditionnelles et expérimentales dans l’élaboration de la céramique artistique.
Michelangelo et Raffaelo Rubino sont les deux maîtres qui ont donné vie à cette œuvre d’art spectaculaire.
|
Les contrade
Le terme “contrada” désigne un quartier, dans sa dimension géographique mais aussi en tant que population et culture au sein de la ville.
Les drapeaux de San Gimignano et de ses contrade. Leurs symboliques, leurs noms et les familles qui en faisaient partie.
Dans chaque contrada vivaient des familles qui à leur tour avaient leurs propres drapeaux et leur symbolique. Durant les célébrations citadines, les jours de fête, la population entière arborait costumes et armures, harnachait chevaux et chars, décorait rues et places en utilisant jalousement les couleurs d’appartenance.
Encore aujourd’hui, existe la fête des récoltes, la “Ferie delle Messi”, durant laquelle toute la ville célèbre l’évènement avec des chants, danses, joûtes et tournois en costumes. |
